« En cas d’appel suspect, il faut raccrocher »… Comment échapper au vol de données bancaires
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Selon une étude publiée ce lundi par la Fédération bancaire française (FBF), les Français sont majoritairement conscients des dangers et de la valeur de leurs données bancaires. Pour autant, depuis un an, le niveau de vigilance a reculé.
C’est le mois de la cybersécurité en Europe. Côté bancaire, si la fraude moyenne baisse en France, les moyens de paiement comme la carte restent exposés à des personnes malveillantes et toujours plus ingénieuses.
Les escrocs sont en effet friands de données bancaires. Les Français sont-ils au courant ? Oui. Et si seulement, 8% des sondés avouent avoir déjà été réellement arnaqués, 1 sur 2 déclare avoir déjà été confronté à une tentative d’arnaque aux données bancaires, selon une étude publiée ce lundi par la Fédération bancaire française (FBF).
Des informations « que les Français jugent le plus sensible (87%) devant leurs numéros de documents d’identité par exemple (77%) », écrit la FBF. Dans ce contexte, 64% des sondés ne les communiquent pas en physique et 84% refusent de le faire à distance, par téléphone, mail ou SMS. Mieux, 79% des Français utilisent un mot de passe exclusif et spécifique pour accéder à leur compte bancaire à distance.
« Les Français ont acquis de bonnes pratiques en matière de protection de leurs données bancaires, mais il peut exister encore de mauvais réflexes, un peu plus cette année. Il est donc essentiel de rappeler les bons gestes face aux tentatives de fraude, analyse Maya Atig, la directrice générale de la FBF. Afin de ne pas être victime de ces fraudes, un réflexe à adopter : ne jamais donner ses codes, mots de passe et identifiants bancaires, même à son banquier, qui ne les demandera jamais. Les escrocs essaient toujours de jouer sur la surprise et l’urgence. En cas d’appel suspect, il ne faut pas hésiter à raccrocher et contacter son conseiller. »