Étude : les entreprises annoncent des hausses générales de rémunération aux alentours de 4 % en moyenne
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Si les entreprises prévoient des hausses de salaire de près de 4%, les salariés s’attendent à beaucoup plus.
Les entreprises anticipent le ralentissement de l’inflation
Une étude du cabinet LHH sur les NAO (négociations annuelles obligatoires) montre que les entreprises françaises envisagent des hausses de salaire de près de 4% alors que les employés s’attendent à…plus.
Une hausse des salaires de près de 4%
L’inflation a ruiné le pouvoir d’achat des Français etles coûts de l’électricité en hausse vont faire très mal dans les mois à venir. Pour les employés (ées), les salaires ne suivent pas le rythme de l’inflation.
Pour les employés (ées), les salaires ne suivent pas le rythme de l’inflation
LHH prévoit sur des augmentations de salaire de 3,6 % en moyenne. CroissancePlus (réseau de 500 chefs d’entreprise) annonce que 39 % des dirigeants ont prévu des hausses entre 3 et 5 %.
Idéalement, les salariés souhaitent des hausses de rémunération de 12%
Attention, ces augmentations de salaire seront identiques voire en légère baisse par rapport à l’an passé. Le cabinet Syndex a interrogé les salariés sur les hausses de rémunération qu’ils souhaitent cette année, et le chiffre risque d’effrayer les entreprises puisqu’il est de 12%, mais, les mêmes sondés anticipent au final une augmentation réelle moyenne bien moindre, de 4%, ce qui correspond au chiffre anticipé par les chefs d’entreprise (3,6%).
Les augmentations délivrées par entreprise étaient en deçà de l’inflation ces 2 dernières années
Jusqu’à aujourd’hui, les augmentations octroyées aux salariés n’ont pas compensé la hausse générale des prix. Pour le directeur de l’activité enquête de rémunération chez WTW en France, ‘les augmentations délivrées par entreprise étaient en deçà de l’inflation ces deux dernières années, mais nous observons qu’elles lissent leurs efforts dans le temps. Elles pressentaient une inflation conjoncturelle et ne voulaient pas gonfler trop vite leur masse salariale’, indiquait-il dans Le parisien