Héritage : 5 solutions pour enrichir son conjoint après sa mort
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Longtemps évincé de l’ordre des héritiers légaux, il ne restait plus à la femme ou au mari resté seul, au décès de son conjoint, que les yeux pour pleurer. Même si depuis 2001, la donne a changé en reconnaissant au conjoint survivant des droits à l’héritage, il n’est pas inutile de prévoir des moyens d’améliorer son sort.
On revient de loin. « Traditionnellement, et jusqu'à l'adoption de la loi du 3 décembre 2001, le conjoint survivant était présenté comme le parent pauvre du droit des successions, qui lui était défavorable. Cet opprobre remontait au code Napoléon qui ne permettait au conjoint d'hériter qu'en l'absence d'héritiers jusqu'au douzième degré », rappelle un rapport sénatorial de 2011 (1).
Désormais, après le décès de son conjoint, celui qui survit à l'autre ne court plus le risque d'être chassé du logement commun par des héritiers vindicatifs. Les conjoints sont désormais héritiers l'un de l'autre. De plus, ils héritent en franchise de droits de succession. Mais, lorsque les héritiers réservataires, c'est-à-dire les enfants, réclament la part qui leur est due, le conjoint survivant risque d'avoir à faire à une baisse de son niveau de vie. Voici les moyens d'atténuer la situation.
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