Crédit Mutuel, BoursoBank… Ces banques qui suppriment les frais pour les petites successions
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La plupart des banques facturent le traitement du décès d’un client, en ponctionnant les comptes du défunt, même s’il n’y avait que quelques milliers d’euros. En mars, elles seront un peu moins nombreuses. Une évolution qui concorde avec l’examen à l’Assemblée nationale d’une proposition de loi sur les frais bancaires prélevés lors de « petites » successions.
A partir du 1er mars 2024, mourir au CIC ou au Crédit Mutuel (Centre Est Europe, Dauphiné-Vivarais, Ile-de-France, Midi-Atlantique, Savoie-Mont Blanc, Sud Est) coûtera moins cher. Car, oui, mourir coûte souvent cher dans les banques françaises, comme MoneyVox le montre (chiffres et moyennes détaillées à l’appui) chaque année à la Toussaint.
Frais bancaires de succession : la promesse non tenue des banques
A compter du 1er mars 2024, les fédérations Crédit Mutuel citées plus haut et le CIC, qui appartient aussi au Crédit Mutuel Alliance fédérale, instaurent un plafond de gratuité sur les frais bancaires de succession à 10 000 euros. Et ces banques simplifient en outre la tarification appliquée aux successions supérieures à cette somme. Une évolution plus que significative puisque rares voire très rares sont les banques à appliquer la gratuité sur les « petites » successions.
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