Héritage : comment partager une succession sans déchirer votre famille

Le décès d'un proche peut faire resurgir des rancœurs entre les héritiers. Pour éviter que le partage de la succession ne dégénère, voici quelques conseils à suivre.
Régler une succession, ce n'est pas toujours une mince affaire. Au-delà du respect nécessaire entre les héritiers, il y a des règles à respecter.
D'abord patienter
La succession s'ouvre au décès d'une personne. La transmission de ses biens est immédiate et automatique au bénéfice de ses héritiers légaux, prévoit l'article 724 du code civil. En langage juridique, on dit que les héritiers ont la saisine de la succession. Mais à ce stade, ils ne peuvent personnellement pas s'attribuer les biens successoraux. Tant que le partage n'a pas été effectué, les héritiers restent en indivision.
Si par exemple, un parent décède sans laisser de conjoint, mais uniquement quatre enfants, chacun dispose de 25% du patrimoine successoral, mais aucun n'est pas propriétaire de tel ou tel bien précis.
Pourquoi et comment refuser une succession
Le rôle du notaire
Il est important de ne pas confondre le règlement de la succession et la nécessité de faire établir certains actes par le notaire. Quand la personne décédée a laissé un testament olographe ou mystique (c'est-à-dire rédigé sans l'intervention d'un notaire), il est obligatoire de le remettre à un notaire afin qu'il l'ouvre s'il est cacheté, pour dresser un procès-verbal d'ouverture.