Impôt sur le revenu : les 2 erreurs redoutables de la case 2OP
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Il existe deux possibilités pour l’imposition des revenus de capitaux mobiliers. Si les contours de ce choix commencent à être maîtrisés par les contribuables, sa portée peut encore être sujette à confusion.
Depuis l'imposition des revenus 2018, les revenus de capitaux mobiliers sont imposés selon une modalité particulière : le prélèvement forfaitaire unique (PFU). Aussi appelé « flat tax » pour les anglophiles, ce prélèvement concerne les dividendes, les coupons d'obligations, les intérêts de placements tels que les livrets d'épargne, mais aussi, dans un autre registre, les plus-values de cession de valeurs mobilières.
Le PFU remplace l'imposition classique au barème progressif par une imposition forfaitaire. C'est-à-dire que les revenus concernés ne sont pas ajoutés aux autres revenus déclarés (salaires, fonciers...) pour former le revenu global. Ils sont taxés à part, de manière forfaitaire.
Fixé à 30 %, le PFU comprend l'impôt sur le revenu pour 12,8% et les prélèvements sociaux pour 17,2%. Il est prélevé à la source par l'organisme qui verse le revenu, ou, le plus souvent, par l'intermédiaire financier qui gère le compte du bénéficiaire (banque, courtier...).
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