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Impôts 2023 : ces 5 pièges de la défiscalisation de fin d’année

Impôts 2023 : ces 5 pièges de la défiscalisation de fin d’année
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Attention terrain glissant ! Chaque année, à l’automne, les banques et autres sociétés patrimoniales vantent leurs solutions de défiscalisation. Mission : investir fin 2023 pour réduire l’impôt sur le revenu à régler en 2024. Mais gare aux pièges et aux erreurs de précipitation.

1 – FIP-FCPI : attention aux frais élevés

Lorsqu’il s’agit de réduire l’impôt sur le revenu, les fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) et fonds d’investissement de proximité (FIP) font partie des premiers choix, notamment dans les banques. Parce que le ticket d’entrée est abordable (1 000 ou 2 000 euros par exemple), et parce qu’ils permettent d’espérer une réduction d’impôt pouvant atteindre 25% des sommes investies, voire 30% dans le cas des FIP Corse et outre-mer.

Les points faibles ? Ils sont nombreux. Tout d’abord, un coût potentiellement significatif avec frais d’entrée et autres frais récurrents : de gestion, de constitution, ou frais indirects. Pour éviter les abus, les frais annuels sont désormais limités à 3% à partir de 4 ans de détention et l’ensemble des frais et commissions ne peuvent plus dépasser 30% du versement initial. « Il existe de très bons gérants de FIP et FCPI mais, comme il ne s’agit pas de grosses enveloppes et à cause des contraintes règlementaires, les frais sont élevés », prévient Yves Gambart de Lignières, conseiller en gestion de patrimoine indépendant (CGPI), qui précise que ces fonds fiscaux ont perdu de leur attrait depuis la suppression de l’ISF.

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