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Impôts sur l’immobilier : le piège de la taxe d’habitation pour les loueurs en meublé

Impôts sur l’immobilier : le piège de la taxe d’habitation pour les loueurs en meublé
Publié le , mis à jour le

Les avis de taxe d’habitation sont arrivés. Les résidences principales sont désormais toutes exonérées, mais les familles disposant de plusieurs habitations continuent à payer cet impôt sur leurs résidences secondaires. Qu’en est-il des loueurs en meublés notamment pour les propriétaires de Airbnb ou Booking ? Dans quels cas peuvent-ils être exonérés de taxe d’habitation ?

La taxe d’habitation est un impôt local dont est redevable toute personne ayant la disposition d’un logement au 1er janvier de l’année d’imposition. Par exemple, les avis qui arrivent actuellement dans les boites aux lettres concernant la situation au 1er janvier 2023.

Désormais, la taxe d’habitation ne frappe plus les résidences principales, quelles que soient les conditions de revenus du foyer. Seuls restent concernés les résidences secondaires et les « autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale ». De quoi donner des sueurs froides à certains loueurs en meublés, notamment ceux qui s’adonnent à la location de courte durée, dont les plateformes ont explosé ces dernières années (Airbnb, Booking…).

Soyons clairs : dès lors que le logement est loué meublé, à usage de résidence principale, à un locataire disposant d’un bail reconductible en ce sens, aucune taxe d’habitation n’est due. Ni pour le locataire, ni pour le bailleur. Il s’agit ici d’une location meublée « classique ». Le propriétaire n’a pas la disposition du bien, il subit les éventuelles vacances locatives et peut montrer qu’il met tout en œuvre pour relouer.

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