Impôts sur l'immobilier : une taxation des plus-values sur votre résidence principale en 2025 ?
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Les députés ont donné leur feu vert à un nouveau mécanisme visant à empêcher certains propriétaires d'échapper à la taxe sur les plus-values immobilières de leur résidence principale. Voici ce que contient l'amendement adopté en commission des finances dans le cadre de l'examen du budget 2025.
« Lutter contre les mécanismes de « culbutes spéculatives » consistant à acheter puis à revendre, dans un délai court, un bien immobilier en le déclarant comme une résidence principale pour échapper à la taxe sur les plus-values immobilières. » Voici le cœur de l'amendement déposé par les députés socialistes des Pyrénées-Atlantiques Peio Dufau et Inaki Echaniz. Une proposition qui a même obtenu le feu vert de la commission des finances de l'Assemblée nationale mercredi soir.
« Ces mécanismes sont particulièrement développés dans les zones touristiques où la tension locative entraîne depuis 20 ans une importante augmentation du prix des biens, notamment au pays basque », argumentent les deux parlementaires.
Un délai de 5 ans à respecter
Actuellement, les propriétaires qui revendent leur résidence principale ne sont pas soumis à l'impôt sur la plus-value immobilière, à la différence des résidences secondaires dont le mode de calcul pourrait d'ailleurs changer à la faveur de l'examen du budget 2025.