Jennyfer en crise : liquidation judiciaire en vue, 1000 emplois en péril

Jennyfer, célèbre marque de vêtements, se trouve en difficulté financière et a dû demander sa mise en liquidation judiciaire. Cette situation inquiétante risque de menacer près de 1 000 postes d'emploi dans l'entreprise.
Tl;dr
- La marque Jennyfer demande sa liquidation judiciaire.
- 999 emplois sont menacés suite à cette décision.
- Jennyfer sortait d’une période de redressement judiciaire en 2024.
La fin d’une époque : Jennyfer en liquidation judiciaire
La célèbre marque française de vêtements pour adolescents, Jennyfer, a annoncé mercredi sa mise en liquidation judiciaire. Une nouvelle qui survient après une période de redressement en juin 2024.
Une situation économique intenable
La direction a expliqué que des facteurs tels que l’explosion des coûts, la baisse du pouvoir d’achat, les mutations du marché textile et une concurrence internationale toujours plus agressive ont rendu son modèle économique insoutenable.
« Notre pensée profonde et sincère va à l’ensemble des équipes mobilisées depuis des années avec passion, créativité et engagement. » a déclaré la direction de Jennyfer.
Conséquences sociales dramatiques
La CGT Services, dans un communiqué mercredi, a déploré que cette décision menaçait de supprimer 999 emplois. Le syndicat a accusé la direction de l’entreprise et l’État de complicité, arguant que ce dernier aurait dû exercer une vigilance accrue suite à plusieurs plans sociaux.
La CGT a également souligné que cette annonce, jugée « violente et brutale », plonge les salariés dans une situation précaire.
Une marque en difficulté depuis 2023
La marque, fondée en 1984, a connu des années difficiles. En juin 2023, Jennyfer avait fait face à une mise en redressement judiciaire en raison de l’augmentation soudaine des coûts et d’une inflation galopante. Malgré un investissement initial de 15 millions d’euros et l’arrivée d’un nouvel actionnaire, la marque n’a pas réussi à redresser la barre et se voit contrainte aujourd’hui de demander sa liquidation judiciaire.
Le directeur général, Yann Pasco, avait pourtant affiché sa volonté de « préserver l’ADN de Jennyfer » et d’élargir la cible de clientèle. Un pari qui semble aujourd’hui perdu.