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La Banque Postale : voici le prix spectaculaire de l'échec de Ma French Bank

La Banque Postale : voici le prix spectaculaire de l'échec de Ma French Bank
Publié le , mis à jour le

Ma French Bank, la néobanque ouverte en 2019 par La Banque Postale, va probablement fermer ses portes d'ici à la fin 2024 ou le début de 2025. En attendant, le groupe La Poste fait les comptes : cette fermeture va lui coûter cher. Voici combien.

Ma French Bank, c'est (déjà) fini ! La néobanque, lancée en 2019 par La Banque Postale, fait l'objet d'un « projet de cessation des activités » depuis le mois de décembre. En clair, La Poste étudie les moyens de fermer sa filiale à court ou moyen terme.

Malgré une belle exposition dans les bureaux de poste, Ma French Bank (MFB) n'a pas réussi à faire sa place dans un marché, il faut dire, très concurrentiel. Elle revendiquait, l'été dernier, 675 000 clients. Un chiffre honorable, mais très insuffisant pour espérer gagner de l'argent. Or « accroître [son] exigence en termes de rentabilité et de taille critique » est un des axes du plan stratégique de La Poste, qui a déjà cédé Stuart et arrêté l'activité d'Urby, deux services de livraison en zone urbaine.

La Banque Postale : Ma French Bank, c'est bientôt fini !

Dépréciations d'actifs et provisions

Mettre un terme à l'aventure MFB, néanmoins, ne va pas être financièrement neutre pour La Poste. Ses résultats financiers, publiés aujourd'hui, indiquent que les impacts de cette cessation (dépréciations d'actifs et provisions) s'élèvent, en 2023, à 107 millions d'euros. Soit près de la moitié des « éléments non-récurrents significatifs » (-223 millions d'euros) qui ont affecté le résultat d'exploitation, par ailleurs de bonne tenue, de La Banque Postale.

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