La laboratoire Novo Nordisk investit 2,1 milliards d’euros en France
Emmanuel Macron et deux ministres se rendent à Chartres pour sceller l’annonce du projet porteur de 500 emplois.
Ce jour, l’Élysée annonce investir d’ici 2028 quelque 2,1 milliards d’euros en France. Un investissement record dans ce domaine depuis le début du quinquennat, et qui concerne Chartres (Eure-et-Loir).
Dans ce site du géant pharmaceutique danois Novo Nordisk, sont déjà produits des cartouches et des flacons d’insuline.
Produire des solutions contre l’obésité
Le but du numéro un mondial de l’insuline est de pouvoir répondre à la demande toujours croissante de traitements antidiabétiques agissant aussi sur l’obésité.
Dans un communiqué, l’Élysée précise que Novo Nordisk veut “développer sa production actuelle” et “accueillir la production de futures solutions thérapeutiques dans des maladies chroniques graves telles que l’obésité”.
Chartres : Une surface de site doublée
Pour le géant pharmaceutique danois, le site chartrain représente une usine “stratégique” car il en sort chaque jour des traitements pris par 10 millions de diabétiques à l’échelle mondiale.
La surface du site d’Eure-et-Loir va doubler (portée à 230 000 Mé), et deux nouvelles lignes de production de stylos injecteurs d’insuline vont être créées. Une production destinée à l’export dans sa quasi totalité (95%). L’Élysée annonce la création de 500 nouveaux emplois, qui viendront grossir les rangs des 1 450 salariés actuels. Le groupe indique que ces 500 nouveaux postes visent à “assurer les activités de production 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, lorsque les installations seront opérationnelles”.
Macron attendu à 16 heures
L’événement est tel qu’Emmanuel Macron est attendu en milieu d’après-midi sur site, accompagné des ministres de la Santé et de l’Industrie.
Suite au lancement d’un plan ambitieux relatif aux batteries électriques en mai à Dunkerque – 6,7 milliards d’euros d’investissements étrangers – la réindustrialisation se poursuit sur le champ de la santé, avec cet investissement supérieur à celui annoncé par Pfizer (1,5 milliard d’euros) en mai dernier. Au mois de juin, le chef de l’Etat avait évoqué un plan de relocalisation de la production de médicaments en vue de contrer des pénuries structurelles concernant antibiotiques ou paracétamol.
