Le plan du gouvernement Barnier pour augmenter les retraites de base en 2025
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Découvrez les dernières propositions du gouvernement Barnier concernant les retraites de base : quels changements et hausses sont à prévoir pour l'année 2025 ?
Tl;dr
- Accord possible pour revaloriser les retraites en 2025.
- Revalorisation de 0,9% en janvier, deuxième revalorisation pour les retraités modestes en juillet.
- Économies estimées à 3 milliards d’euros.
Une revalorisation des retraites en vue
Un accord pour une revalorisation partielle des retraites est possible dès janvier 2025. Cet accord a été annoncé par Laurent Wauquiez (LR) et le gouvernement, sous réserve de validation lors des débats parlementaires selon les propos du Premier ministre Michel Barnier à l’Assemblée nationale.
Deux revalorisations en 2025
La première revalorisation est prévue pour le 1er janvier. Toutes les pensions seront augmentées de « la moitié de l’inflation », soit « aux alentours de 0,9% » selon Laurent Saint-Martin, le ministre du Budget. Pour une retraite à 1 200 euros, cela représente une revalorisation de 10,8 euros par mois.
Une deuxième revalorisation est prévue pour le 1er juillet pour les retraités modestes. Ceux dont les pensions de « base et complémentaire comprises » sont inférieures à un Smic net (1 426,30 euros) seront revalorisés une deuxième fois avec « compensation du manque à gagner au 1er semestre », a indiqué Michel Barnier à l’Assemblée nationale. Les personnes concernées représentent 44% des retraités.
Économies et conséquences
Ce choix de double revalorisation permettrait d’économiser environ 3 milliards d’euros en 2025, tout en protégeant les plus petites pensions. Cependant, pour les retraités avec une pension plus élevée, la perte de revenu est d’environ 173 euros sur un an pour une pension de 1 600 euros par exemple.
Des obstacles techniques ?
Le gouvernement n’a pas encore précisé comment il gèrerait l’effet de seuil : comment définir la zone intermédiaire, entre les petites retraites bénéficiant de la double revalorisation et celles n’en bénéficiant pas ? Cette question soulève des « soucis d’application non négligeables » selon Bruno Chrétien, qui dirige l’Institut de la protection sociale.
L’avis de la rédaction
Cette proposition semble être un compromis entre l’effort d’économie et la protection des retraités les plus modestes. Cependant, elle soulève des questions techniques importantes qu’il faudra résoudre dans les prochains mois. Reste à voir comment cette mesure sera perçue par les principaux intéressés, les retraités, et si les économies réalisées seront réinvesties de manière équitable.