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Le Sénat bloque l’indexation des salaires sur l’inflation

Le Sénat bloque l’indexation des salaires sur l’inflation
Publié le , mis à jour le

Découvrez pourquoi le Sénat s'oppose fermement à l'indexation des salaires sur l'inflation : une décision qui pourrait transformer l'économie nationale.

Tl;dr

  • Le Sénat a rejeté une proposition de loi communiste pour indexer les salaires sur l’inflation.
  • Le gouvernement et la majorité droite-centristes ont voté contre, craignant une entrave au dialogue social.
  • La proposition visait à instaurer une échelle mobile des salaires, inspirée du modèle belge.

Le Sénat dit non à l’indexation des salaires sur l’inflation

La proposition de loi communiste visant à indexer les salaires sur l’inflation a été rejetée par le Sénat mercredi dernier. Un vote qui n’a pas surpris, compte tenu de la position défavorable exprimée par le gouvernement et la majorité droite-centristes.

Une échelle mobile des salaires rejetée

Portée par Cathy Apourceau-Poly, sénatrice du Pas-de-Calais, la proposition a rassemblé 111 voix pour, toutes venant de la gauche, contre 225 voix.

Elle prévoyait l’introduction d’une « échelle mobile » de tous les salaires du secteur privé ainsi que du point d’indice de la fonction publique. Le but ? Imposer une augmentation des rémunérations « au minimum » au niveau de l’inflation, un dispositif inspiré du modèle belge.

Un dialogue social menacé ?

La droite majoritaire a toutefois jugé que cette proposition « escamoterait le dialogue social ». De son côté, la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a souligné qu’il n’y avait pas de « solution magique » face à l’inflation. Selon elle, l’indexation générale pourrait avoir un « effet négatif sur l’activité et l’emploi », et finalement engendrer un effet inflationniste.

Les travailleurs des plateformes numériques attendront

Les communistes ont par ailleurs échoué à faire adopter une proposition de résolution visant à anticiper la transposition des dispositions de la directive européenne sur les travailleurs des plateformes numériques.

Une déception pour eux, qui disposaient mercredi de quatre heures de temps réservé dans le cadre de leur niche parlementaire.

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