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Les chauffeurs VTC obtiennent une hausse de leur rémunération

Les chauffeurs VTC obtiennent une hausse de leur rémunération
Publié le , mis à jour le

Un accord a été trouvé avec les plateformes, ainsi la rémunération minimum pour une course va passer de 7,65 à 9 euros.

Mardi 19 décembre, les plateformes de réservation de courses VTC ont annoncé qu’un accord pour une revalorisation des rémunérations à neuf euros minimum par course et trente euros de l’heure avait été trouvé.

Dans un communiqué, elles indiquent ainsi : “Les fédérations de plateformes de VTC, l’API et la FFTPR, ont signé ce jour avec les organisations représentatives de chauffeurs un nouvel accord sectoriel sur les revenus”.

“Des garanties inédites” pour les chauffeurs VTC

Les organisations précisent que “des garanties inédites” sont mises en place, “une garantie de revenus horaires minimum de 30 euros, une garantie de revenu kilométrique d’un euro au kilomètre ainsi qu’une augmentation du revenu minimum net par trajet”, à neuf euros contre 7,65 euros à ce jour.

Yves Weisselberger, président de la Fédération française du transport de personnes sur réservation (FFTPR), estime que l’accord en question “prouve la solidité du dialogue social sectoriel à la française dans le secteur des plateformes”. Mais également, que “Très loin des faux débats que certains tentent d’imposer sur un salariat que l’immense majorité des chauffeurs rejette, nous démontrons que les plateformes sont à l’écoute des priorités des chauffeurs”.

“Une révolution”

Du côté de l’association des VTC de France, on se montre également satisfait par la voix de Karim Daoud. Selon lui, l’accord représente “une révolution dans le monde du VTC”. En effet, un minimum passé à 9 euros, “ce n’est pas rien”. Et pour cause, la course était encore il y a un peu plus d’un an à 6 euros.

Et le taux kilométrique d’un euro a été décidé selon lui “pour éviter le dumping social” de plateformes moins-disantes.

Incitation à des véhicules plus propres

Pour les chauffeurs, il s’agira d’être mieux armés pour affronter la hausse des coûts associée à l’inflation mais également l’investissement dans des véhicules plus propres.

Enfin, pour la présidente d’API (qui regroupe Ubet et Caocao), Veruschka Becquart, “la mise en place d’un revenu horaire minimum permet d’allier la prévisibilité et la sécurité financière du salariat tout en maintenant la flexibilité et la liberté de l’indépendance”.

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