Livret A, LEP, épargne logement… Sur quels livrets payez-vous des impôts ?
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Vous allez toucher les intérêts 2023 sur vos livrets d’épargne dans quelques jours. Mais sur certains produits bancaires, si des intérêts s’ajoutent à votre épargne, la banque les rognent aussitôt, pour cause de prélèvements sociaux et fiscaux. Rappel du b.a.-ba de la fiscalité bancaire.
Livret A, ou Livret Bleu au Crédit Mutuel, livret d’épargne populaire (LEP), livret de développement durable et solidaire (LDDS) et livret jeune : le panel des livrets d’épargne totalement défiscalisés se comptent sur les doigts d’une main. Sur ces produits d’épargne réglementée, la lecture des intérêts annuels est simple : la banque calcule des intérêts nets de tout prélèvement… et vous les verse. Ainsi au 1er janvier votre relevé ne fait apparaître que des intérêts qui s’ajoutent à votre épargne. Rien d’autre.
Livret A, LEP, PEL… Quand vais-je toucher les intérêts de mon épargne ?
Dans la famille de l’épargne réglementée, l’épargne logement est à part. Le compte épargne logement (CEL) est actuellement rémunéré à 1,25%, mais il est soumis à la flat tax, ou prélèvement forfaitaire unique. Ce « PFU » se compose de 12,80% d’impôt sur le revenu et de 17,20% de cotisations sociales, soit 30% en tout. Sauf si vous avez pensé à réclamer une dispense de prélèvement fiscal, votre banque ponctionne automatiquement ces 30% sur vos gains annuels, ce qui explique les multiples lignes du 1er janvier sur votre relevé : des intérêts bruts en plus, des prélèvements fiscaux et sociaux en moins.