Livret A, LEP, PEL, LDDS, livret jeune… Une bonne et une mauvaise nouvelle pour vos intérêts
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Livret A, Livret d’épargne populaire, LDDS ou encore livret jeune ont tous un point en commun : ils sont exonérés d’impôts. Une bonne nouvelle pour les épargnants mais pas pour l’État qui doit donc faire face à un manque à gagner. Alors de combien de milliards d’euros, l’État se prive-t-il ?
Les intérêts des livrets d’épargne réglementée, Livret A, Livret de développement durable et solidaire (LDDS), et Livret d’épargne populaire (LEP) sont totalement exonérés d’impôts. Une bonne nouvelle pour les épargnants. Mais pas pour les caisses de l’Etat.
Si les intérêts étaient fiscalisés et soumis par exemple au prélèvement forfaitaire unique (PFU), comme pour la plupart des revenus de placement, l’Etat récupèrerait 30% des intérêts générés. L’exonération totale de ces livrets représente donc un manque à gagner.
Dans une annexe au projet de loi finances 2024, Bercy a présenté le coût des exonérations d’impôt sur les intérêts des Livret A, Livret bleu, LDDS et LEP mais aussi pour le livret jeune, PEL et CEL en 2023. Le poids financier de cet avantage fiscal devrait atteindre 1,10 milliard d’euros en 2023. Un coût essentiellement dû au livret A ( 386 millions d’euros) et le LDDS (161 millions d’euros).