“MaPrimeRénov” : il y aura du changement pour les ménages dès 1er janvier 2024

Dès le 1er janvier 2024, les montants et les critères d’attribution de « MaPrimeRénov' » vont évoluer vers plus de « dureté ».

On peut parler de ‘mauvaises nouvelles’ pour les propriétaires qui veulent réaliser des travaux de rénovation énergétique au sein de leur habitat. En effet, dès le 1ᵉʳ janvier 2024, les règles d’éligibilité à MaPrimeRénov’ deviendront plus strictes.

Les règles d’éligibilité à MaPrimeRénov’ deviendront plus strictes

Si vous souhaitez réaliser de petits travaux d’isolation votre dossier ne passera pas puisque seules les rénovations totales seront désormais subventionnées.

Seules les rénovations totales seront désormais subventionnées

Si jusque-là “MaPrimeRénov” pouvait vous permettre de changer des fenêtres, de refaire l’isolation des murs ou de changer une chaudière, les règles changent et vous n’aurez plus que 3 possibilités pour être éligible :
-Faire poser un système de chauffage à énergies renouvelables (une pompe à chaleur, un poêle).
– Faire 2 types de travaux (par exemple isoler ses murs par l’extérieur et changer sa chaudière)
– Faire une rénovation globale.

Pour profiter de “MaPrimeRénov” il faut désormais réaliser des rénovations d’ampleur

Au final, les perdants sont les propriétaires qui n’ont besoin que d’effectuer des travaux d’isolation. Pour faire simple, si vous voulez obtenir le maximum de la nouvelle version de MaPrimeRénov’, vous êtes invités à dépenser plus, pour isoler plus et obtenir un meilleur coefficient au DPE.

“MaPrimeRénov’ toujours accessible à tous les propriétaires, qu’ils occupent leur logement ou qu’ils le mettent en location

Dès 2024, un foyer composé de 4 personnes devrait être éligible à MaPrimeRénov’ si ses revenus annuels sont au maximum de 63.235 euros. Les ménages qui engagent une rénovation d’ampleur seront systématiquement accompagnés par un tiers de confiance “Mon Accompagneur Rénov’”.

Ce qui ne change pas par rapport à 2023 est que “MaPrimeRénov’ continuera d’être accessible à tous les propriétaires, qu’ils occupent leur logement ou qu’ils le mettent en location. Le logement doit avoir été construit depuis plus de 15 ans, et être utilisé comme résidence principale.