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Michel Barnier à la conquête du budget avec 60 milliards d’euros à dénicher et des augmentations d’impôts en perspective

Michel Barnier à la conquête du budget avec 60 milliards d’euros à dénicher et des augmentations d’impôts en perspective
Publié le , mis à jour le

Le projet de loi vise à réduire le déficit français à 5% l'année prochaine, puis à 3% en 2029. Cela semble-t-il réaliste selon vous ?

Tl;dr

  • Projet de loi visant à réduire le déficit de la France.
  • Prévoit 60 milliards d’euros d’économies et de hausses d’impôts.
  • Politique incertaine et résistance potentielle à l’Assemblée nationale.

Un nouvel horizon budgétaire pour la France

En tant que journaliste avec deux décennies d’expérience dans l’information française, je suis témoin d’une nouvelle orientation budgétaire qui pourrait remodeler l’économie de notre pays.

Un mois après l’avènement de Michel Barnier à Matignon, le Projet de loi de finances (PLF) 2025 est présenté. Il prévoit un plan ambitieux pour générer 60 milliards d’euros d’économies et de hausses d’impôts.

Un pas audacieux ou un faux pas ?

« Ce n’est pas un budget d’austérité », ont déclaré Antoine Armand et Laurent Saint-Martin, ministres de l’Économie et des Comptes Publics. Ce texte est conçu pour taxer les Français les plus fortunés et les grandes entreprises, une rupture avec la ligne suivie depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée.

Cependant, cette initiative audacieuse est accueillie avec une certaine appréhension au sein du camp présidentiel, en particulier parmi les partenaires fragiles d’un gouvernement dirigé par un ténor des Républicains.

Les défis qui nous attendent

D’une part, nous avons la pression des marchés, qui surveillent une France surendettée. D’autre part, il y a la pression du Rassemblement national, en mesure de faire tomber le gouvernement.

Face à ces défis, Michel Barnier affirme que le PLF est un budget « difficile, sérieux et responsable ». Son objectif est de ramener le déficit public à 5 % en 2025, puis à 3 % en 2029, conformément aux exigences de Bruxelles.

Un chemin semé d’embûches

Sur les 60 milliards nécessaires, 40 milliards proviendraient de réductions des dépenses publiques et 20 milliards de hausses d’impôts. Parmi les mesures envisagées figurent le report de l’indexation des retraites, la fusion de certains services publics et une baisse du nombre de fonctionnaires. Cependant, ces propositions sont loin de faire l’unanimité. « Pas assez de réformes et trop d’impôts », critique Gabriel Attal, ex-Premier ministre.

Le PLF 2025 suscite un débat animé. Il reste à voir comment il sera reçu par l’Assemblée nationale et si Michel Barnier pourra compter sur le soutien nécessaire pour mener à bien son projet.

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