Passoires énergétiques en France : nombre en baisse de 7% sur un an

L’Observatoire national de la rénovation énergétique estime leur nombre à 6,6 millions au début de l’année 2023.
Début 2022, la France comptait 7,1 millions de passoires énergétiques. Au 1er janvier 2023, ce nombre était de 6,6 millions, estime l’Observatoire national de la rénovation énergétique qui note ainsi une baisse de 7% sur un an.
Le nombre de logements en France, tous types confondus, est de 37 millions d’unités.
Passoires énergétiques : Le détail du rapport
Quand l’Observatoire ne prend comme base que les 30 millions de résidences principales au 1er janvier dernier, le nombre de passoires atteignait “environ 4,8 millions” (15,7% du parc) contre “5,1 millions” en 2022 (17,1%). Un nombre considéré comme étant “en baisse de près de 380 000 logements par rapport à 2022”.
Parmi les diagnostics de performance énergétique (DPE) établis, et dont les notations peuvent aller de A à G, les logements considérés comme passoires énergétiques ou thermiques sont notés “F” ou “G”. Une notation bien souvent due à un défaut d’isolation ou chauffage aux énergies fossiles (gaz, fioul).
L’Ile-de-France en “situation la plus défavorable”
Les DPE ont été créés en 2006 et réformés en 2021. Ils déterminent la consommation énergétique d’un logement ou d’un bâtiment et son impact en termes d’émissions de gaz à effet de serre.
En regardant par régions, l’Observatoire a estimé qu’avec 21,7% de passoires énergétiques et 47,5% de logements classés de E à G parmi les résidences principales, l’Ile-de-France “présente la situation la plus défavorable”. Pourquoi ? Entre autres, car les logements de petite surface y sont plus nombreux que dans le reste du pays, et ces logements ont les taux de passoire parmi les plus importants.
Et les autres types de logements ?
Pour terminer ce tour d’horizon des résultats du rapport, la part de logements “passoire” parmi les résidences secondaires et logements vacants est plus importante.
Ainsi, la note F ou G concernait près de 30% des résidences secondaires et près d’un quart (24%) des logements vacants.
À lire aussi sur 24matins: