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Personne ne le sait, mais avec cette astuce, une banque sur deux gonfle le prix des découverts

Personne ne le sait, mais avec cette astuce, une banque sur deux gonfle le prix des découverts
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En plus des traditionnels intérêts débiteurs, près d'une banque française sur deux facture un « minimum forfaitaire d'intérêts débiteurs », selon notre relevé. De quoi faire s'envoler le prix des découverts, même lorsqu'ils sont autorisés. Ce qu'il faut savoir sur cette pratique légale mais discutable.

Lorsqu'il s'agit de facturer les découverts à leurs clients aux fins de mois difficiles, la créativité des banques de détail ne cesse d'étonner. Il y a bien sûr la mise en place de l'autorisation de découvert, souvent payante et parfois très chère ; les intérêts débiteurs (ou agios), plus ou moins salés selon les banques ; les commissions d'intervention en cas de dépassement de découvert autorisé ; et toute une série de lignes tarifaires sanctionnant les incidents de paiement qui s'ensuivent : forfaits de rejet de chèque ou de prélèvement, lettres d'information, notifications Banque de France...

Le relevé des frais des découverts dans les banques

Plus discrètement, de nombreuses banques appliquent une autre ligne tarifaire liée à l'utilisation du découvert : le minimum forfaitaire d'intérêts débiteurs, qu'on retrouve aussi parfois sous le nom de « montant minimum forfaitaire trimestriel », de « perception forfaitaire », de « frais fixes sur calcul d'intérêts débiteurs » ou encore de « commission minimum forfaitaire d'utilisation » (1).

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