Placement : le grand flou de l'épargne solidaire
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Du 11 au 17 novembre se tient la semaine de la finance solidaire. A cette occasion, l'association Fair et France Active ont publié un nouveau sondage sur les Français et l'épargne solidaire.
À l'occasion de la semaine de la finance solidaire qui se tient du 11 au 17 novembre, l'association Fair et France Active font le point sur la relation entre les Français et l'épargne solidaire. Le constat est clair : s'ils restent « soucieux d'épargner », les Français « restent encore mal informés sur l'existence et le fonctionnement de l'épargne solidaire ». En effet, 70% des épargnants se considèrent mal informés sur ce type d'épargne « qu'il s'agisse de son fonctionnement, de ses finalités, des produits proposés ou bien des acteurs qui la gèrent ».
Par ailleurs, l'envie de flécher son épargne vers des projets « utiles à la société et à l'environnement » diminue. Seuls 20% des Français souhaitent aujourd'hui une épargne à finalité solidaire en combinant si possible la rentabilité financière et la contribution à des projets d'intérêt général. Chez les jeunes âgés de 25 à 34 ans, ce chiffre grimpe à 30%.
« L'épargne solidaire est accessible à tous : elle offre une diversité de produits financiers adaptés à chaque type d'épargnant, selon son profil et ses priorités tant en matière de rendement, de risque ou d'impact. En effet, il existe des solutions concrètes pour ceux qui souhaitent à la fois soutenir des entreprises et des projets utiles à la société et à l'environnement grâce à leur argent, tout en répondant à leurs objectifs d'épargne. En cela, le rôle proactif des acteurs bancaires est essentiel, tout comme celui de l'accompagnement des évolutions réglementaires, indispensables pour mieux encourager une épargne solidaire », rappelle Patrick Sapy, Directeur général de FAIR.