Placement : les vraies performances du private equity

L'Autorité des Marchés Financiers (AMF) vient de publier son premier rapport sur ce placement de plus en plus prisé des épargnants. Les résultats sont loin des idées reçues.
Autrefois réservé aux investisseurs professionnels, le capital investissement, aussi appelé « private equity », a suscité ces dernières années un engouement croissant auprès des particuliers. Il faut dire que la possibilité de prendre une participation au capital d'entreprises privées laisse souvent imaginer des perspectives de rendement alléchant, tout en contribuant à participer à l'économie réelle.
Un engouement croissant et un cadre réglementaire plus favorable
D'après un récent rapport de l'AMF, par exemple, les montants placés dans des fonds communs de placement à risque (FCPR), investis dans des actifs non cotés en Bourse, sont passés de 628 millions d'euros au 31 décembre 2017 à plus de 9 milliards d'euros à fin 2024. Et cette tendance devrait sans doute se poursuivre devrait se poursuivre dans les années à venir grâce à des initiatives nationales et européennes visant à améliorer l'accès des particuliers à ces types d'investissements.
Par exemple, la loi industrie verte, entrée en vigueur l'an dernier en France, a donné un coup d'accélérateur, en imposant une part de placements non-côtés dans les contrats d'assurance vie et les plans d'épargne retraite (PER). Pourtant, comme l'indique Grégoire Sentilhes, co-fondateur et président de NextStage AM « des progrès restent encore à faire en matière de démocratisation du private equity dans l'Hexagone ».