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Placements : le comportement pas toujours intuitif des obligations

Placements : le comportement pas toujours intuitif des obligations
Publié le , mis à jour le

C’est sans doute le bon moment pour prêter de l’argent à une entreprise ou un État européen, avec le principal taux directeur de la BCE à son plus haut niveau depuis plus de 20 ans. Taux nominal, rendement, risque de taux et sensibilité, voici les éléments-clés à connaitre avant d’investir dans les obligations.

Différencier taux nominal et taux de rendement

Quand on parle de « Prêter de l’argent à la France » pour investir ses économies, c’est un peu un abus de langage. Quand la France, via l’Agence France Trésor (AFT), lance un emprunt, c’est seulement une sélection de banques dites « SVT » (spécialistes en valeur du Trésor) qui peuvent répondre à l’adjudication. Une partie de ces titres est ensuite disponible sur le marché secondaire, la Bourse, et c’est là que vous pouvez acquérir de la dette de la France, notamment sous forme d’OAT (obligation assimilable au Trésor) pour des durées de 2 à 50 ans.

Il peut paraître curieux que des obligations de la France soient proposées à des taux d’intérêt aussi différents que 0,50% ou 3,50% (voire 6%). Ce taux d’intérêt nominal est seulement utilisé pour déterminer le montant du coupon, c’est-à-dire des intérêts versés en principe chaque année, à partir de la valeur faciale de l’obligation.

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