Que valent les comptes courants rémunérés de ces banques ?
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Après les paiements et le trading, les néobanques s'attaquent désormais aux dépôts rémunérés. Dernière en date, N26 a lancé son compte épargne express. Avant elle, Revolut, bunq, Trade Republic ou Sumeria s'étaient déjà positionnées. Alors, que valent leurs comptes rémunérés ?
Bunq, Trade Republic, Sumeria et désormais N26. En un peu moins d'un an, tout ce que la France compte de néobanques, ou presque, a dégainé la même nouveauté : de l'épargne rémunérée ! Une évolution logique : après avoir appâté les clients avec des services de paiement modernes et à moindre coût, parfois avec des plateformes simplifiées de trading d'actions et de cryptos, ces acteurs veulent dorénavant les convaincre de leur confier plus d'argent. Le contexte s'y prête : avec l'envolée des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE), qui rémunèrent actuellement à 4% les liquidités placées par les banques, la collecte des dépôts est redevenue une activité très rentable.
Pourtant, pas de Livret A, ni même de livret bancaire traditionnel chez ces néobanques. Toutes (à l'exception de Revolut) ont opté pour une autre formule : les comptes à vue rémunérés. Une pierre dans le jardin des banques traditionnelles qui refusent encore de franchir ce pas.