Quel est le ‘bazooka’ économique que l’Europe pourrait déployer contre les Etats-Unis?

Découvrez l'arme secrète, surnommée le "bazooka", que l'Europe pourrait potentiellement déployer contre les États-Unis : Un véritable coup de théâtre géopolitique !
Tl;dr
- L' »ACI » est un outil de défense économique de l’UE.
- Il permet de bloquer les investissements et l’accès aux marchés publics.
- Il n’a jamais été utilisé, nécessitant l’accord unanime des 27 États membres.
Un « bazooka » économique au service de l’Europe
En tant que vétéran de l’actualité, j’ai appris à mes dépens que les dénominations peuvent parfois prêter à confusion. Pourtant, les mots ont leur importance. Prenez par exemple l’« ACI », ou « instrument anti-coercition ». Un outil qui, bien que n’ayant jamais servi depuis son adoption en 2023, a été conçu comme une arme de défense économique pour l’Union européenne.
Un outil redoutable pour répondre aux attaques économiques
L’« ACI » est une réponse à des attaques économiques comme celle menée par Donald Trump en augmentant soudainement les droits de douane. Cet outil permet notamment de bloquer les investissements ou d’interdire l’accès aux marchés publics européens. De quoi faire trembler les géants de la Tech, qui pourraient alors être privés de contrats juteux.
Il peut également instaurer des hausses de droits de douane sur des produits importés et peut même interdire l’accès de certains services dans l’UE. Un marché colossal de 450 millions d’habitants, comme l’a rappelé Emmanuel Macron dans une allocution.
Un usage conditionné par l’unanimité des États membres
Cependant, l’usage de cet outil nécessite l’accord unanime des 27 États membres de l’Union européenne. Une contrainte qui peut s’avérer difficile à surmonter, même si par le passé, l’UE a réussi à se protéger face à des restrictions commerciales imposées par la Chine à la Lituanie.
Malgré son potentiel redoutable, l’« ACI » a été conçu comme un outil de dissuasion, à utiliser en dernier recours, lorsque les voies diplomatiques sont épuisées. Car, comme on dit, le dialogue prime toujours.
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