Report au 26 juillet de la décision du tribunal d’Orléans concernant l’avenir de Duralex
La célèbre entreprise de verrerie, en redressement judiciaire, compte 228 employés. La justice a examiné trois propositions de reprise, notamment une SCOP soutenue par la CFDT, le syndicat majoritaire, des responsables locaux et la région Centre-Val de Loire. Quelle sera l'offre retenue ?
TL;DR
- Le tribunal décidera sur l’avenir de Duralex et ses salariés le 26 juillet.
- La Société coopérative de production propose une offre soutenue par le personnel et les élus locaux.
- La deuxième offre provient de SARL Tourres et Cie, et la troisième de Carlesimo Investissements/GCB Investissements.
L’avenir de Duralex en suspens
Un voile d’incertitude plane sur l’avenir des 228 employés de Duralex, entreprise emblématique de la verrerie française. Le 26 juillet s’avère être une date cruciale, lorsque le tribunal de commerce d’Orléans annoncera sa décision après une évaluation approfondie des offres de reprise.
Soutien fort pour l’offre de la SCOP
La Société coopérative de production (SCOP) a présenté une offre particulièrement attractive en matière d’emplois. Elle a reçu le soutien de près de 60% du personnel, de la direction du site et des élus locaux.
Le maintien de l’ensemble du personnel est prévu, une promesse émouvante pour les employés inquiets. Les salariés engagés dans le projet ont même manifesté leur engagement financier. La région s’est également engagée à soutenir le projet sous forme de garantie bancaire.
Deux autres offres sur la table
La SARL Tourres et Cie a présenté une deuxième offre. Le couple possède déjà deux verreries et envisage de garder 183 employés tout en instaurant des synergies techniques et commerciales au sein du groupe. « On a beaucoup travaillé pour présenter un projet raisonnable et réaliste », a déclaré Adrien Tourres.
La troisième offre émane de Carlesimo Investissements/GCB Investissements, un groupe industriel familial qui prévoit de ne reprendre que 125 employés.
Une lutte constante pour Duralex
Duralex a connu une série de défis financiers au cours des dernières décennies, dont une forte hausse des prix de l’énergie et une baisse significative de son chiffre d’affaires depuis 2022.
Notez que cette structure phare de l’industrie française, autrefois qualifiée de « tour Eiffel de la vaisselle », appartient désormais à la Compagnie française du verre, également propriétaire de Pyrex. L’entreprise et ses employés attendent maintenant avec anxiété la décision imminente du tribunal.
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