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Report de l’augmentation des pensions de retraite en 2025

Report de l’augmentation des pensions de retraite en 2025
Publié le , mis à jour le

Le gouvernement envisage de faire appel aux retraités pour diminuer les dépenses, tout en évitant d'accroître les impôts des classes moyennes et populaires. Comment cette mesure sera-t-elle reçue par les concernés ?

Tl;dr

  • Le gouvernement propose une réduction des dépenses publiques et une contribution des retraités.
  • Un report de l’augmentation des pensions de retraite est prévu.
  • L’indexation des retraites comme moyen de freiner les dépenses publiques a déjà été suggérée.

Un plan d’austérité axé sur les retraités

En tant que journaliste d’actualité, j’ai suivi de près les récents développements de la politique fiscale française.

Le gouvernement a récemment proposé une solution audacieuse pour réduire la dette publique : mettre à contribution les retraités. Cependant, les classes moyennes et populaires peuvent respirer, leurs impôts ne devraient pas augmenter.

Les détails du projet

Le gouvernement envisage une réduction de la dépense publique de 40 milliards d’euros et espère obtenir 20 milliards en recettes supplémentaires. Pour ce faire, il propose une « contribution ponctuelle de certaines très grandes entreprises et certains ménages très fortunés ».

Mais l’élément le plus marquant est le report de l’augmentation des pensions de retraite. Actu.fr rapporte que l’indexation des retraites, traditionnellement effectuée au 1er janvier, sera repoussée au 1er juillet 2025.

Une mesure délicate

Le Ministère de l’Économie et des Finances insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un gel des pensions. « Il y a seulement un report dans l’année de la date d’entrée en vigueur d’un point de vue technique« , explique-t-il.

Quant au montant de l’augmentation, aucune information précise n’a été donnée, même si une prévision d’inflation de 1,8% pour l’année 2025 a été évoquée.

Une idée déjà débattue

L’idée d’indexer les retraites pour ralentir les dépenses publiques n’est pas nouvelle. Elle avait déjà été évoquée par l’ex-ministre du Budget, Thomas Cazenave, mais avait été rejetée par le président Emmanuel Macron. Cependant, face à une dette publique « colossale », comme l’a souligné Michel Barnier, le gouvernement semble prêt à envisager cette option.

La tâche qui attend le gouvernement est double : non seulement il doit améliorer la situation financière de l’État, mais il doit aussi réussir à faire adopter ce projet de loi de finances pour 2025 dans une Assemblée nationale divisée. Le débat promet d’être animé.

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