Revolut, N26, Trade Republic... Que valent les comptes courants rémunérés des banques en ligne ?
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Après les paiements et le trading, les néobanques s'attaquent désormais aux dépôts rémunérés. Dernière en date, Trade Republic vient de lancer un compte épargne rémunéré. Avant elle, Revolut, N26, bunq ou Sumeria s'étaient déjà positionnées. Alors, que valent leurs comptes rémunérés ?
Bunq, N26, Revolut, Sumeria, Trade Republic... En un peu plus d'un an, tout ce que la France compte de néobanques a dégainé la même nouveauté : des comptes de dépôts rémunérés. Dernière en date, la néobanque allemande Trade Republic lance aujourd'hui, jeudi 9 janvier, un compte courant avec IBAN français, équipé d'une carte bancaire et rémunéré à 3% brut (soit 2,10% net de flat tax), sans plafond de versement.
L'argent de votre compte courant rémunéré à 3% ? C'est possible dans cette banque en ligne !
L'évolution paraît logique. Après avoir attiré de nombreux clients avec des services de paiement modernes et à moindre coût, parfois avec des plateformes simplifiées de trading d'actions et de cryptos, ces acteurs veulent dorénavant les convaincre de leur confier plus d'argent.
Pour autant, pas (encore ?) de Livret A ou de livrets bancaires traditionnels chez ces néobanques. Toutes ont opté pour une autre formule : les comptes à vue rémunérés. Une pierre dans le jardin des banques traditionnelles. Ces dernières se refusent encore à partager les revenus générés par l'argent des comptes courants de leurs clients. Des dépôts gratuits qui, placés auprès de la Banque centrale européenne (BCE), leur rapporte actuellement 3%, mais qui leur servent aussi, entre autres, à financer des crédits, avec une marge nette très confortable.