Vol, casse, assistance... combien ça coûte d'assurer son vélo ?

Assurer son vélo n'est pas obligatoire dans la plupart des cas. Pourtant, de plus en plus d'assurances proposent une offre. Combien ça coûte et que couvre-t-elle ? On fait le point.
Le vélo est de plus en plus prisé : rien qu'en 2023, 2,2 millions de vélos neufs ont été vendus en France, d'après l'Observatoire du cycle de l'Union sport et cycle (USC). A cela, s'ajoute le marché de l'occasion qui se développe. Une aubaine pour les assureurs ? Pas forcément : s'assurer n'est pas obligatoire pour un vélo musculaire ou un vélo à assistance électrique, si sa vitesse ne dépasse pas les 25 km/h.
« L'assurance, c'est un coût supplémentaire à un moment où tout le monde regarde ses dépenses de près. L'avantage du vélo, c'est qu'il n'y a pas besoin de passer de permis, qu'il y a moins d'équipements à acheter... L'assurance est facultative mais les cyclistes en perçoivent l'intérêt : nous constatons une augmentation de 21% des souscriptions en 2023 et nous devrions être sur la même tendance en 2024 », détaille Valentin Badie, directeur marketing April moto, filiale d'April courtier en assurance.
Les assureurs sont de plus en plus nombreux à se positionner sur ce créneau, à l'image de La Maif. L'assureur propose une offre depuis 1 an « pour répondre aux besoins des vélo-taffeurs qui pour certains troquent une des voitures du foyer pour l'utilisation d'un vélo à assistance électrique », précise Clement Rossillion, responsable produit pour les EDPM, moto et vélo. Ou encore de Leocare, qui propose un produit pour « couvrir les dégâts accidentels, mais surtout le vol, le sujet le plus demandé par les clients », indique Christophe Dandois, le cofondateur.