logo 24matins

Assassinat de Samuel Paty : des peines de prison avec sursis ; la famille du professeur “en colère”

Assassinat de Samuel Paty : des peines de prison avec sursis ; la famille du professeur “en colère”
Publié le , mis à jour le

Tué et décapité le 20 octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) par un islamiste de 18 ans, le procès de Samuel Paty à livré son verdict.

Hier, les 6 ex-collégiens jugés pour leur implication dans l’assassinat du professeur Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) ont vu le tribunal pour enfants de Paris rendre son verdict avec des peines allant de 14 mois avec sursis à 6 mois de prison ferme.

Des peines allant de 14 mois avec sursis à 6 mois de prison ferme

Le collégien ayant désigné le professeur Samuel Paty à son meurtrier le djihadiste Adboullakh Anzorov, a écopé de 6 mois de prison ferme aménageable sous bracelet électronique. Les autres élèves ont été condamnés à des peines allant de 14 à 20 mois de prison avec sursis probatoire.

La famille de Mr Paty attendait un signal fort, une réponse à la hauteur des faits, ce n’est pas le cas

Avocate de la famille de Samuel Paty, Me Virginie Leroy, trouve ces peines “insuffisante” et “pas à la hauteur des faits” : “La famille et les amis de Samuel Paty ne comprennent pas ces peines. La famille de Samuel Paty attendait un signal fort, une réponse à la hauteur des faits. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas”, se lamente-t-elle sur franceinfo.

Le rôle de cette jeune fille dans l’assassinat a été déterminant. Ce n’est pas un simple mensonge !

L’avocate rappelle qu’une adolescente âgée de 13 ans au moment des faits avait, à tort, soutenu que Samuel Paty avait demandé aux élèves musulmans de la classe de se signaler et de sortir de la classe avant de montrer les caricatures de Mahomet. “Cette jeune fille n’a été condamnée qu’à 18 mois de sursis probatoire pour dénonciation calomnieuse…”.

Je ne vois pas ce sursaut unanime de l’institution judiciaire, je ne vois pas cette révolte !

Un homme décapité dans une rue, ce n’est pas rien”, lance l’avocate. “Or, je ne vois pas ce sursaut unanime de l’institution judiciaire, je ne vois pas cette révolte, ce stop !“.

Publicité

À lire aussi sur 24matins:

Accessibilité : partiellement conforme