Augmentation des refus de dons d’organes en France suite à un fait-divers horrifiant aux États-Unis
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Un homme s'était réveillé juste avant qu'on ne lui prélève des organes. Cela est considéré comme "impossible" en France. Qu'en est-il vraiment ?
Tl;dr
- Des refus de dons d’organes augmentent en France suite à une fausse information.
- Un patient en état de mort cérébrale s’est réveillé avant le prélèvement aux États-Unis.
- Une telle situation serait « impossible » en France, selon l’Agence de la biomédecine.
Une inquiétude grandissante autour du don d’organes
Face à une nouvelle particulièrement alarmante concernant le don d’organes, les Français semblent de plus en plus réticents. La cause ? Une information concernant un patient américain, jugé en état de mort cérébrale, qui s’est réveillé juste avant un prélèvement d’organes. Cette histoire, relayée par de nombreux médias, a engendré une vague d’inquiétude, perceptible par le bond des refus de dons d’organes dans l’Hexagone.
Un patient qui se réveille avant le prélèvement : un cas « impossible » en France
Face à cette montée de panique, l’Agence de la biomédecine a tenu à rassurer. Selon elle, une telle situation serait « impossible » en France. Les procédures de déclaration de la mort d’un patient sont extrêmement rigoureuses. Impliquant plusieurs médecins et une série d’examens, notamment d’imagerie, elles ne laissent aucune place au doute.
Des médias français pointés du doigt
Le reportage initial du média américain NPR a été repris par plusieurs médias français, parfois avec des titres chocs. Ceux-ci ont laissé entendre que le patient s’était réveillé « pendant le prélèvement de ses organes », générant une grande inquiétude. La conséquence ? Une augmentation significative des inscriptions sur le registre national des refus de dons d’organes, dix fois plus nombreuses que la normale.
Un appel à la responsabilité face à une information non vérifiée
Les informations relayées par NPR, non vérifiées de façon indépendante par AFP, sont considérées comme « hautement suspectes » par les anesthésistes français. L’Agence de la biomédecine insiste sur le fait que des milliers de personnes attendent une greffe vitale en France. Il est donc essentiel de ne pas laisser circuler une information non vérifiée et potentiellement préjudiciable pour ces patients.
Il est important de rappeler que le don d’organes est un geste qui sauve des vies. Il est encadré par la loi et se pratique dans deux situations bien précises : le don du vivant pour le rein (dans le cercle familial ou pour ses proches) et le don sur personnes décédées, après un diagnostic rigoureux, sécurisé et transparent.