Bruno Retailleau promet une lutte sans merci contre le narcotrafic à Poitiers et Rennes : « Aucun crime ne sera impuni »
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Le ministre de l'Intérieur, après plusieurs fusillades, s'est résolument lancé dans la lutte contre le narcotrafic, estimant que nous avons dépassé un "point de bascule". Quelles seront les mesures prises pour contrer ce fléau ?
Tl;dr
- Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, s’engage contre le narcotrafic.
- Le ministre promet des renforts et une campagne de prévention choc.
- Envisage de faire de la lutte contre le narcotrafic une « cause nationale ».
Face au narcotrafic, un combat national
Dans un contexte de violence accrue liée au narcotrafic, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, lance une riposte énergique.
Un « point de bascule » atteint
Après une série de fusillades tragiques, M. Retailleau estime que la France est « à un point de bascule ». Des incidents récents à Poitiers et Rennes ont particulièrement choqué l’opinion publique. Le ministre déclare ainsi que la France serait en voie de « mexicanisation », faisant référence à la montée du narcotrafic et de la corruption dans notre pays. Pour lui, « Les « narcoracailles » n’ont plus de limites (…) Ces fusillades, ça ne se passe pas en Amérique du Sud, ça se passe à Rennes, à Poitiers (…). On est à un point de bascule. »
Mesures annoncées
Dans ce contexte, le ministre a réitéré sa volonté de renforcer les mesures contre les consommateurs de drogue. Il a également annoncé l’intensification des amendes forfaitaires délictuelles et le renforcement des propositions de la commission d’enquête sénatoriale contre les narcotrafics. Un projet de loi en ce sens est déjà sur le bureau du Sénat.
La prévention au cœur de la stratégie
Le ministre a également promis une campagne de prévention choc pour sensibiliser les consommateurs de stupéfiants à leur responsabilité. Il a souligné que consommer de la drogue n’est pas un acte anodin et contribue à alimenter le narcotrafic.
Le combat contre le narcotrafic s’annonce long et difficile mais nécessaire selon le ministre, qui compte utiliser tous les moyens à sa disposition pour combattre ce fléau. Le narcotrafic, générant un chiffre d’affaires estimé entre trois à six milliards d’euros en France, doit devenir une cause nationale.