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Candaulisme : Découvrez cette pratique sexuelle au centre du procès des viols de Mazan

Candaulisme : Découvrez cette pratique sexuelle au centre du procès des viols de Mazan
Publié le , mis à jour le

Les psychologues affirment que Dominique Pelicot pourrait être adepte du candaulisme, une pratique qui frôle le voyeurisme. Cependant, le danger réside ici dans le non-consentement. Quels pourraient être les impacts de cette absence de consentement ?

Tl;dr

  • Dominique Pelicot est associé au candaulisme sans consentement.
  • Le candaulisme est une pratique dans laquelle un individu prend plaisir à voir son partenaire avec un autre.
  • Cette pratique nécessite un consentement mutuel et une communication claire pour éviter toute dérive criminelle.

Le candaulisme : une pratique ancienne et controversée

La pratique du candaulisme, proche du voyeurisme, a récemment fait l’objet de discussions suite au procès très médiatisé de Dominique Pelicot. Selon les experts psychologues, ce dernier serait amateur de cette pratique, rendue dangereuse par l’absence de consentement.

Le candaulisme expliqué

Hélène Poivey, sexologue au cabinet Ln. P à Rennes, clarifie cette pratique souvent mal comprise. Selon ses dires, le candaulisme se définit par le plaisir qu’un individu ressent à voir son partenaire prendre du plaisir avec un autre, sans y participer. Cette pratique ne doit pas être confondue avec le voyeurisme. En effet, contrairement à ce dernier, le partenaire observateur n’est pas caché, mais bien présent et consentant.

Le candaulisme : une pratique majoritairement masculine ?

Hélène Poivey mentionne également que le candaulisme semble être une pratique majoritairement masculine, bien que cela ne signifie pas l’exclusion des femmes. Certaines peuvent en effet prendre du plaisir à observer leur partenaire avec une autre femme. Le candaulisme peut aider à surmonter certains problèmes sexuels, tels que les troubles de l’érection.

Consentement et communication : les piliers du candaulisme

Il est crucial de souligner que le candaulisme, comme toute autre pratique sexuelle, requiert un consentement mutuel et une communication claire. Sans ces deux éléments fondamentaux, cette pratique peut rapidement dériver vers une situation illégale ou criminelle, comme ce fut le cas dans l’affaire Pelicot. Les limites doivent être clairement définies et respectées par les deux parties pour éviter toute violation de confiance ou pire. Comme le conclut Hélène Poivey, « Dans le sexe, il y a seulement deux obligations : la communication et le consentement« .

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