Drôme : une fonctionnaire égorge son supérieur dans les locaux du ministère de l’Intérieur
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Mardi 18 juin 2024, une employée de 58 ans du Ministère de l'Intérieur a été arrêtée pour le meurtre de son supérieur dans leurs bureaux à Montélimar, Drôme. Qu'est-ce qui a bien pu la mener à commettre un tel acte ?
Tl;dr
- Une fonctionnaire est soupçonnée d’avoir tué son supérieur hiérarchique.
- La suspecte a été placée en garde à vue, mais ensuite hospitalisée.
- La victime est un homme responsable de l’atelier de réparation automobile.
- Le meurtre aurait eu lieu dans le contexte d’un différend professionnel.
L’Horreur à Montélimar
Une affaire d’une gravité stupéfiante a secoué récemment la tranquillité de Montélimar. Une fonctionnaire du ministère de l’Intérieur est, selon le procureur de Valence, suspectée d’avoir assassiné son supérieur hiérarchique dans les locaux dudit ministère.
Entre Arrestation et Hospitalisation
Au lendemain des faits, la fonctionnaire de 58 ans a été interpellée et placée en garde à vue pour meurtre. Cependant, d’après les informations fournies par le procureur, “À raison de son état médical et psychique”, la garde à vue a été interrompue et la suspecte a été hospitalisée dans un secteur spécialisé.
Investigation en cours
Actuellement, l’enquête est en cours pour déterminer les raisons qui ont poussé cette femme, dépourvue de tout antécédent judiciaire, à commettre cet acte dramatique.
La victime, un homme de 51 ans, travaillait en tant que responsable de l’atelier de réparation automobile de l’administration de l’État. D’après les premiers éléments de l’enquête, l’homme aurait reçu une plaie profonde causée par une arme blanche au niveau du cou.
Au sujet de l’incident
Selon les premiers éléments recueillis, l’agression serait intervenue à l’issue d’un différend professionnel. Pourtant, d’après certains collègues des deux protagonistes, “il n’y avait pas de problème recensé entre ces deux personnes”, énonçant ainsi une contradiction qui approfondit le mystère entourant cette affaire tragique.
Il est important de préciser, que le drame s’est déroulé dans les locaux du Secrétariat général pour l’administration du ministère de l’Intérieur (Sgami), une structure qui assure les services de soutien pour la police nationale.
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