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Gard : un chien tue une nonagénaire, quatre suspects en garde à vue

Gard : un chien tue une nonagénaire, quatre suspects en garde à vue
Publié le , mis à jour le

Une femme promenant des chiens, la responsable d'un centre pour chiens et ses deux fils, sont actuellement en garde à vue. Ils sont suspectés d'avoir manipulé une scène de crime afin d'occulter certaines vérités. Mais quelles vérités cherchaient-ils donc à cacher ?

Tl;dr

  • Une nonagénaire est mortellement blessée par un chien dans un cimetière.
  • Quatre personnes sont en garde à vue, enquête pour homicide involontaire ouverte.
  • L’apprentie d’un élevage canin est soupçonnée d’avoir orchestré l’attaque.
  • La gérante de l’élevage et ses fils sont également impliqués.

Une tragédie déchirante

Dans un cimetière du Gard, une femme de 93 ans a tragiquement perdu la vie, subissant l’assaut inexpliqué d’un chien. La victime, une nonagénaire du village de Canaules-et-Argentières, s’était rendue seule au cimetière pour visiter la tombe d’un être cher lorsqu’elle a été attaquée mortellement à la carotide.

Soupçonnant l’implication d’un élevage de chiens voisin

Un fait troublant dans cette affaire est l’implication d’une apprentie d’un élevage canin voisin. Cette jeune femme de 18 ans est celle qui a donné l’alerte aux gendarmes, attribuant initialement l’attaque à un chien errant.

Cependant, l’enquête révèle qu’elle aurait promené trois chiens – un dogue argentin, un berger australien et un Staffordshire bull-terrier (staffie) – dans le cimetière ce maudit jour. Par ailleurs, “l’un des chiens lui aurait échappé” lors de la présence de la nonagénaire.

Le centre canin mis en cause

Abdelkrim Grini, procureur d’Alès, a confirmé l’ouverture d’une enquête pour homicide involontaire. Deux personnes, l’apprentie et la gérante du centre canin, ont été placées en garde à vue. De plus, la gérante serait déjà “défavorablement connue de la justice.

Tentative de dissimulation

Lors de son audition, l’apprentie a déclaré être mise “sous pression” pour prétendre que l’attaque provenait d’un chien errant et a admis que c’était un stratagème de la gérante. Les fils de la gérante, soupçonnés de modification de scène de crime, ont également été placés en garde à vue.

Ils auraient tenté d’éviter les répercussions pour leur mère en éliminant le chien responsable de l’attaque. Cette affaire tragique continue de nous rappeler l’importance de la responsabilité en matière de possession d’animaux de compagnie, notamment les chiens de taille et de force importantes.

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