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Marseille : un centre aéré fermé suite à des allégations de maltraitance

Marseille : un centre aéré fermé suite à des allégations de maltraitance
Publié le , mis à jour le

Suite à des allégations de maltraitance formulées par une mère sur Instagram, la mairie de Marseille a décidé de fermer mardi le centre aéré Raymond-Teisseire, où une animatrice serait impliquée. Quelle suite sera donnée à cette affaire ?

TL;DR

  • Fermeture d’un centre aéré à Marseille suite à des accusations de maltraitance.
  • Une mère accuse une animatrice d’avoir humilié ses enfants en vidéo.
  • Enquête en cours, l’auteure présumée a été licenciée.

Soupçons de maltraitance à Marseille : fermeture d’un centre aéré

Le centre aéré Raymond Teisseire situé dans le 8e arrondissement de Marseille ne recevra plus d’enfants cet été. Suite à des allégations de mauvais traitements, la municipalité a annoncé la fermeture de l’établissement ce mercredi 31 juillet.

Des vidéos compromettantes partagées sur les réseaux sociaux

La mère de deux enfants fréquentant le centre a sonné l’alarme lundi après avoir découvert des images d’une agression présumée. Selon ses déclarations, une animatrice du centre aurait partagé des vidéos « humiliantes » de ses jumeaux sur les réseaux sociaux. Dans ces enregistrements, « les enfants sont encouragés à prononcer des obscénités ».

Des mesures immédiates prises par la ville et la police

En réponse à ces allégations, le centre aéré a immédiatement fermé et l’opérateur dirigeant l’établissement a licencié l’animatrice impliquée.

De plus, deux autres membres du personnel ont été suspendus. Les investigations ont été confiées à la Direction départementale Jeunesse et Sports et un signalement a également été effectué à la CAF. L’autrice présumée a été prise en charge par la police nationale.

Soutien aux familles touchées

En plus des actions légales en cours, une cellule psychologique a été mise en place pour soutenir les enfants et les familles touchées. Dans son communiqué, « la ville de Marseille condamne fermement ces actes » et réitère son engagement envers les familles concernées.

L’affaire est désormais entre les mains de la justice : une enquête pour violences sur mineurs de moins de 15 ans par personne ayant autorité et diffusion d’images relatives à la commission d’une atteinte volontaire à la personne a été ouverte. À ce jour, sept parents représentant douze enfants ont porté plainte.

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