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Six mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité pour Stéphane Ravier, sénateur Reconquête!

Six mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité pour Stéphane Ravier, sénateur Reconquête!
Publié le , mis à jour le

Lorsqu'il était maire de secteur en 2015, il avait employé son fils à la mairie de Marseille, qui a depuis été condamné à une amende de 10 000 euros et une année d'inéligibilité. L'élu compte faire appel. Quelle sera l'issue de cette procédure d'appel?

Tl;dr

  • Stéphane Ravier, sénateur de Reconquête!, condamné pour prise illégale d’intérêts.
  • Thomas Ravier, son fils, recruté illégalement, également condamné.
  • Stéphane Ravier compte faire appel de la décision.
  • Condamnation n’affecterait pas sa candidature aux élections municipales 2026.

Le sénateur Ravier face à la justice

Le sénateur Stéphane Ravier, représentant du parti Reconquête! dans les Bouches-du-Rhône, a été condamné le 29 mai dernier par le tribunal correctionnel de Marseille à une peine de six mois de prison avec sursis et à un an d’inéligibilité, pour une affaire de prise illégale d’intérêts.

Témoignages de poids contre Ravier

Au cœur de cette affaire se trouve Thomas Ravier, le fils du sénateur, qui a été également condamné dans la même affaire. Ce dernier avait reçu un poste à la ville de Marseille, alors dirigée par son père.

Il a été condamné à une amende de 10 000 euros et à un an d’inéligibilité. Le procureur Mathieu Vernaudon a insisté sur le fait que “Stéphane Ravier a utilisé son mandat électif pour faire recruter son fils”.

Futur incertain pour Ravier? Pas tout à fait.

Malgré cette condamnation, le sénateur Ravier ne semble pas vouloir se laisser abattre. En effet, “en l’état”, il a prévu de faire appel de la décision du tribunal, selon son avocat Me Julien Pinelli. De plus, cette inéligibilité, même confirmée en appel, n’empêchera pas l’élu de se présenter aux prochaines élections municipales à Marseille en 2026.

Paradoxalement, cette affaire peut non seulement remettre en question l’intégrité de l’élu, mais aussi toucher au cœur même de l’éthique politique. Il s’agit en effet d’une triste démonstration de la manière dont l’influence politique peut être utilisée à des fins personnelles, même au détriment de nos institutions démocratiques les plus sacrées.

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