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Un fourgon blindé attaqué ce matin à Champigny-sur-Marne mais les convoyeurs armés ont riposté

Un fourgon blindé attaqué ce matin à Champigny-sur-Marne mais les convoyeurs armés ont riposté
Publié le , mis à jour le

Si ce type d’attaque est de plus en plus rare en France, ce lundi vers 6h du matin, 2 individus ont tenté de braquer un fourgon blindé.

J’ai quand même eu peur sur l’instant (un riverain)

L’opération est un échec pour les 2 individus qui ont, en vain, tenté de braquer un fourgon blindé de la Brink’s à Champigny-sur-Marne (94 – rue Maurice Thorez-). Armés durant leur service; les convoyeurs ont courageusement riposté.

Les convoyeurs font usage de leurs armes

Si les auteurs sont toujours en fuite, l’enquête de police devrait permettre de remonter aux malfrats. Sur TF1, un habitant de Champigny-sur-Marne témoigne : “J’ai entendu quatre coups de fusil. Pan ! Pan ! Pan ! Pan ! J’ai quand même eu peur sur l’instant. On s’est arrêté, on s’est dit ‘mais c’est quoi ?’. C’est quand on a ouvert les fenêtres vers 7h et quelques que l’on a vu qu’il y avait la police. On s’est dit ‘si ça se trouve, c’est la banque’”

Les assaillants pointent des armes automatiques de type M16 sur les convoyeurs

Sur place, la police scientifique marque la scène. Une dizaine de douilles sont répertoriées par les policiers. Les assaillants ont pointé des armes automatiques de type M16 sur les convoyeurs, à leur descente du fourgon blindé.

Aujourd’hui pour les malfaiteurs, c’est devenu très compliqué (et risqué) d’attaquer un fourgon blindé

Aujourd’hui pour les malfaiteurs, c’est devenu très compliqué d’attaquer un fourgon blindé, souligne le délégué syndical CFTC Transports au sein de la société Brinks, Olivier Dupeyre : “Certaines attaques sont déjouées par les forces de l’ordre. Il y a des moyens de sécurité importants qui ont été mis en place au niveau des fourgons blindés aujourd’hui, donc c’est vrai que c’est beaucoup plus difficile d’attaquer des fourgons blindés“.

Les braqueurs quittent les lieux sans le moindre billet

Pour cette affaire, la Brigade de répression du banditisme de la police judiciaire parisienne a été saisie.

 

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