Une mère condamnée à 2 ans avec sursis pour privation de soins sur son fils de 15 ans et retrait définitif de l’autorité parentale
Hier à Rennes, le tribunal correctionnel jugeait Stéphanie D pour privation de soins et d’aliments sur son fils de 15 ans.
Une mère artiste-peintre issue d’un milieu plutôt aisé
Condamnée à 2 ans de prison avec sursis, Stéphanie D a également été déchue de son autorité parentale. Son ado de 15 ans n’était ni scolarisé, ni suivi médicalement et accusait -selon les médecins- un retard de croissance. Les docteurs ont relevé certains déficits intellectuels et éducatifs lors d’un passage de l’adolescent à l’hôpital de Rennes.
Ni scolarisé, ni suivi médicalement
Afin de ne pas ‘porter atteinte à la dignité et l’intimité de l’enfant’, l’audience au tribunal correctionnel de Rennes s’est déroulée à huis clos suite à une demande du parquet.
Une audience à huis clos afin de ne pas porter atteinte à la dignité et l’intimité de l’enfant
Àgée de 49 ans, la mère de famille artiste-peintre et issue d’un milieu plutôt aisé était poursuivie pour “soustraction par un parent à ses obligations légales” mais également pour “privation de soins ou d’aliments par ascendant”.
Un retard de croissance, des examens sanguins anormaux et des problèmes ophtalmologiques
Né de père inconnu, l’adolescent a présenté différentes carences à cause d’une alimentation déficiente qui a abouti à “un retard de croissance, des examens sanguins anormaux et la non détection de problèmes ophtalmologiques”.
Inconnue des services sociaux, la femme élevait seule son enfant
La mère, qui élevait seule son enfant a réfuté tout mauvais traitement. Pour elle, son fils n’avait aucune carence, mangeait à sa faim mais sa morphologie est ainsi (le garçon pèse 33 kg pour 1,47 m) ; “Mon fils a un très bon rapport IMC (indice de masse corporelle)”, a-t-elle précisé en marge de l’audience. L’éducation de son fils, cette mère l’a faite par ses propres moyens, a-t-elle souligné “Je l’emmenais voir des expositions, aux musées, etc…”.
