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Accord Hamas-Israël: trois otages israéliens libérés en échange de 90 Palestiniens

Accord Hamas-Israël: trois otages israéliens libérés en échange de 90 Palestiniens
Publié le , mis à jour le

Le lundi 20 janvier, Israël a libéré 90 prisonniers palestiniens, seulement quelques heures après que le Hamas ait relâché trois otages israéliens, dans le contexte d'un accord de trêve. Quelle sera la prochaine étape de cet accord de trêve?

Tl;dr

  • Israël libère 90 détenus palestiniens après la libération de trois otages israéliens par le Hamas.
  • La trêve entre l’armée israélienne et le Hamas entre en vigueur avec retard.
  • Accueil en liesse des prisonniers libérés, majoritairement composés de femmes et d’enfants.

Israël et le Hamas : un échange de prisonniers tendu

Dans le cadre de l’accord de trêve, Israël a libéré 90 détenus palestiniens le lundi 20 janvier. Cet acte faisait suite à la libération de trois otages israéliens par le Hamas quelques heures plus tôt.

Une trêve retardée et fragile

La trêve, qui visait à mettre fin à plus de 15 mois de guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, n’a pas commencé sans heurts. En effet, le Hamas a tardé à fournir la liste des otages à libérer, invoquant des « complications sur le terrain » et la « poursuite des bombardements ».

Malgré ces retards, la trêve a finalement été mise en place, mais reste fragile. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déjà averti que son pays se réservait « le droit de reprendre la guerre si besoin ». De son côté, la branche armée du Hamas a déclaré que la trêve dépendait du « respect des engagements » de la part d’Israël.

Une libération saluée avec joie

Peu après minuit, l’Autorité pénitentiaire israélienne a annoncé la libération de « 90 terroristes » des centres de détention d’Ofer en Cisjordanie occupée et de Jérusalem. La libération a été accueillie avec joie et émotion par la population palestinienne. Des centaines de personnes ont suivi le passage des bus transportant les prisonniers, brandissant des drapeaux et accueillant les libérés avec des chants, des embrassades et des feux d’artifice.

La majorité des détenus libérés étaient des femmes et des enfants, dont la journaliste Bouchra al-Tawil emprisonnée en mars 2024. Elle a déclaré : « L’attente était extrêmement difficile. Mais grâce à Dieu, nous étions certains qu’un jour nous serions libérés ».

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