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Aspirine : une nouvelle étude sur ses bénéfices dans le traitement du cancer

Aspirine : une nouvelle étude sur ses bénéfices dans le traitement du cancer
Publié le , mis à jour le

L’étude conclut qu’une prise quotidienne d’une faible dose d’aspirine était associée à une réduction de 20% du nombre de décès.

L’acide acétylsalicylique, plus communément appelé aspirine, fait l’objet depuis de nombreuses années d’études relatives à ses effets dans le traitement du cancer.

Une méta-analyse, menée par des chercheurs du Welsh Aspirin Group de l’Université de Cardiff au Pays de Galles, Royaume-Uni, confirme son efficacité en tant que traitement complémentaire.

Analyse des résultats d’une centaine d’études

Les scientifiques ont scruté les résultats de 118 études d’observation, représentant un total d’un million de patients souffrant de divers cancers.

Résultat ? Une prise d’aspirine, même en faible quantité (entre 75 et 81 mg/jour) peut être liée à une réduction de 20% du nombre de décès dus à la maladie.

Comment expliquer ce lien ?

Le professeur Peter Elwood, dans un communiqué, rappelle d’abord que “L’aspirine s’est révélée pour la première fois en 1968 bénéfique dans le traitement du cancer, car elle cible un certain nombre de mécanismes biologiques clés du cancer”.

Les résultats de cette étude démontrent que “l’utilisation d’aspirine à faible dose dans le traitement du cancer conduit à une réduction probable de la propagation du cancer métastatique et à la réduction des complications vasculaires liées aux caillots sanguins”. Et il estime qu’après un diagnostic de cancer, le bénéfice apporté par la molécule est d’autant plus important qu’on la prend rapidement.

Un traitement complémentaire “justifié”

Peter Wood estime ainsi “que l’utilisation de l’aspirine comme traitement supplémentaire du cancer est pleinement justifiée. Comme l’aspirine est peu coûteuse et facilement disponible dans presque tous les pays, sa promotion pourrait avoir des avantages pour tous les patients soupçonnés d’avoir un cancer”.

En 1974, le scientifique avait pris part à des recherches visant à démontrer que la prise quotidienne d’un comprimé réduirait d’environ 24% le nombre de décès dus aux maladies cardiaques et aux AVC.

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