Au procès, Sarkozy aborde la controversée visite de Kadhafi: « Je m’en serais bien passé »
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Ce lundi 27 janvier 2025, Nicolas Sarkozy a consacré beaucoup de temps à parler de la visite du dictateur libyen Mouammar Kadhafi en France. Que pensez-vous de cette visite controversée?
Tl;dr
- Nicolas Sarkozy a témoigné sur la visite de Kadhafi en 2007.
- Il nie l’existence d’un « pacte de corruption » avec le dictateur libyen.
- Sarkozy affirme que la libération des infirmières bulgares était sa priorité.
La ligne de défense de Sarkozy
Au cœur du débat : la visite controversée en 2007 du défunt dictateur libyen Mouammar Kadhafi. Sarkozy, néanmoins, a rejeté avec véhémence l’idée d’un « pacte de corruption » avec Kadhafi.
Un « pacte de corruption » inexistant
Accusé d’avoir conclu un accord de corruption avec le dictateur libyen en 2005 pour financer sa campagne présidentielle de 2007, Sarkozy a fermement nié ces allégations.
Parmi les prétendues contreparties, une réhabilitation de Kadhafi sur la scène internationale, notamment par une visite à Paris – la première en 30 ans – et la libération des infirmières bulgares.
La libération des infirmières bulgares, une priorité
S’exprimant sur le sujet des infirmières bulgares, Sarkozy a rappelé avec émotion leur « huit années de cauchemar » et a insisté sur son engagement à faire de leur libération une priorité. Il a affirmé que leur libération était la condition sine qua non pour la visite de Kadhafi en France.
« Ce sont des femmes qui sont victimes de cette situation épouvantable et je pense que ce geste personnel pourrait faire bouger les choses. L’idée que Kadhafi pouvait me tenir se fracasse à la pression que je lui mets pour les infirmières, pour les droits de l’Homme. On voit bien que je suis parfaitement libre. », a déclaré Sarkozy.
Une visite controversée
Quant à la visite de Kadhafi, Sarkozy a reconnu le « coût en termes d’image », mais a rejeté l’idée que cette visite ait été le résultat d’un « accord juteux ». Malgré la controverse, l’ancien chef de l’État reste ferme : le pacte de corruption « n’existe pas ».