Budget 2025: Découvrez les changements majeurs concernant impôts, électricité, retraites et fonctionnaires

Bercy a dévoilé son projet de budget ce jeudi 10 octobre 2024, marqué par une augmentation de la fiscalité et une réduction des dépenses. Il appartient maintenant au gouvernement de le faire approuver à l'Assemblée. Parviendra-t-il à convaincre les députés ?
Tl;dr
- Le gouvernement a présenté son projet de budget 2025 avec des réductions de dépenses et augmentations fiscales.
- Plusieurs mesures, dont la hausse de la taxe sur l’électricité et le décalage de la hausse des pensions de retraite, sont prévues.
- Le projet de budget doit être défendu à l’Assemblée nationale dans un contexte incertain.
La proposition budgétaire 2025 de Bercy
Le 10 octobre 2024, Bercy a exposé son projet de budget pour l’année 2025. Un exercice délicat pour le gouvernement Barnier, qui doit naviguer entre la réduction des dépenses publiques et la demande de moyens supplémentaires de certains ministères.
L’enjeu de financer la transition écologique sans augmenter les impôts reste une préoccupation majeure.
Les principales mesures
Le duo à la tête de Bercy, Antoine Armand et Laurent Saint-Martin, a concocté un budget aux multiples facettes. Parmi les mesures notables, on note :
- Une réduction de 40 milliards d’euros des dépenses publiques,
- Une hausse de recettes fiscales de 20 milliards d’euros affectant principalement les classes aisées,
- La hausse d’une taxe sur l’électricité censée rapporter 3 milliards d’euros,
- Le décalage de la hausse des pensions de retraite pour réaliser une économie de 3,6 milliards d’euros.
Implication pour les citoyens et les entreprises
Les conséquences de ce projet de budget seront ressenties de différentes manières selon les parties prenantes. Par exemple, le gouvernement assure que la hausse de la taxe sur l’électricité sera compensée par une baisse des prix de l’électricité. Cependant, pour les ménages qui ne sont pas aux tarifs réglementés, la hausse pourrait être plus importante.
En ce qui concerne les entreprises, une « contribution exceptionnelle et temporaire » est prévue pour les plus grandes, c’est-à-dire celles réalisant un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 1 milliard d’euros. Cette mesure devrait rapporter 12 milliards d’euros sur deux ans.
Un débat d’approbation en perspective
Le projet de budget doit maintenant être défendu devant une Assemblée nationale morcelée. Il est difficile de prédire quelle sera l’issue de ce débat, mais le gouvernement est bien déterminé à faire valider ses propositions. Reste à voir comment elles seront accueillies et quelles seront les répercussions pour les citoyens et les entreprises françaises.