Ce trouble sexuel qui affecta des millions de femmes et d’hommes
Ce trouble, bien qu'il affecte aussi les hommes, est moins courant chez eux. Il peut être déclenché par un déséquilibre hormonal ou un blocage psychologique. Quels pourraient être les autres facteurs déclencheurs ?
Tl;dr
- Le trouble du désir sexuel touche principalement les femmes.
- Il peut être causé par un déséquilibre hormonal ou psychologique.
- Des solutions existent, comme le soutien d’un sexologue ou l’EMDR.
Comprendre le trouble du désir
Le trouble du désir sexuel, ce fléau silencieux qui frappe principalement la gent féminine, est une réalité bien présente et largement sous-estimée. Selon directs.fr, Hélène Poivey, sexologue chevronnée à Rennes, confirme que ce problème est le plus couramment rencontré en consultation, surtout chez les femmes.
Les hommes ne sont pas épargnés
Malgré une prédominance féminine, les hommes sont également touchés. Les troubles érectiles et de l’éjaculation sont souvent révélateurs d’un manque de désir latent. D’après une étude Ifop de 2019, 38% des hommes ont connu au moins une forme de troubles du désir ou de l’érection au cours de l’année précédente.
Facteurs hormonaux et psychologiques
Les facteurs influençant le désir sexuel sont multiples et souvent intriqués. Hélène Poivey cite notamment les hormones comme des acteurs majeurs du désir. Par exemple, la période d’ovulation chez la femme ou un niveau bas de testostérone chez l’homme peuvent influencer le désir sexuel. De même, certaines contraceptions hormonales peuvent inhiber les hormones naturelles et provoquer une baisse de la libido.
Le contexte psychologique joue aussi un rôle crucial. « La sexualité peut être vue comme une tâche en plus », déplore la sexologue, soulignant le poids des tâches domestiques qui retombent majoritairement sur les femmes. Les représentations sociales peuvent également nuire au désir, avec notamment la pression de performance ressentie par les hommes.
Des solutions existent
Heureusement, face à ces difficultés, des solutions existent. Hélène Poivey recommande notamment l’accompagnement d’un sexologue ou l’EMDR, une thérapie par mouvement oculaire qui cible les mémoires traumatiques. « Il faut essayer d’inventer sa propre sexualité qui nous satisfait », conseille-t-elle, rappelant l’importance de la communication au sein du couple.
