Citroën élargit le rappel de C3 et DS3 pour airbags Takata : 400 000 véhicules français affectés

Fin janvier, une première série de rappels aura lieu pour près de 400 000 véhicules en France, en raison des airbags défectueux du fabricant japonais. Quelles pourraient être les conséquences pour les propriétaires de ces véhicules?

Le danger des airbags Takata : Un rappel massif de véhicules

Le fabricant d’automobiles Citroën a annoncé un rappel massif de ses modèles C3 et DS3 sur le sol européen. Cette décision fait suite à la détection d’un danger potentiel lié aux airbags défectueux fournis par le fabricant japonais Takata. En France, près de 400 000 véhicules sont concernés par cette première vague de rappels qui débutera fin janvier.

Une campagne de rappels qui s’étend à toute l’Europe

Après un premier rappel dans le sud de l’Europe (Italie, Espagne, Portugal) et certaines parties de la France, Citroën compte étendre cette campagne à d’autres pays européens, notamment l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie, la Moldavie, la Suisse, l’Ukraine et l’Irlande.

Au total, ce sont plus de 869 000 véhicules qui seront affectés par cette décision. Cependant, contrairement à la première campagne, la marque automobile ne demandera pas l’immobilisation des véhicules jusqu’à leur réparation.

Un risque mortel

Les airbags défectueux du fabricant Takata ont déjà causé plusieurs décès en France. Citroën précise avoir suivi de près la situation des véhicules C3 et DS3, fabriqués entre 2009 et 2019, équipés de ces airbags.

Suite à des essais sur le terrain et des analyses par échantillon, le constructeur estime que le niveau de risque est « considérablement plus faible » que dans la région du Sud, justifiant ainsi une campagne de rappel « standard » et non un arrêt immédiat de la conduite.

Un scandale qui secoue le secteur automobile

Depuis 2014, les produits du fabricant japonais Takata secouent le secteur de l’automobile. En 2017, l’équipementier, lourdement endetté après une massive campagne de rappels d’airbags défectueux, avait déposé le bilan.

De nombreuses marques de voitures sont concernées, les plus à risque étant celles en outre-mer. En juillet 2024, une plainte contre X a été déposée pour « mise en danger de la vie d’autrui, tromperie et pratiques commerciales trompeuses ».