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Comment fonctionne le test salivaire remboursé pour l’endométriose et qui est éligible?

Comment fonctionne le test salivaire remboursé pour l’endométriose et qui est éligible?
Publié le , mis à jour le

Catherine Vautrin, ministre de la Santé, a déclaré que le test salivaire pour détecter l'endométriose serait pris en charge par la Sécurité sociale à partir de 2025. Quelle sera l'impact de cette mesure sur la détection de cette maladie?

Tl;dr

  • En 2025, le test salivaire pour l’endométriose sera remboursé.
  • Le test, développé par Ziwig, pourrait réduire le temps de diagnostic.
  • L’Endotest est utilisé en troisième ligne avant une coelioscopie.

Un espoir pour le diagnostic de l’endométriose

La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a annoncé un pas significatif dans la lutte contre l’endométriose. À partir de 2025, le test salivaire conçu pour diagnostiquer cette maladie sera remboursé par la Sécurité sociale.

Un soulagement pour une femme sur dix affectée par cette affection, qui nécessite en moyenne sept ans pour être diagnostiquée.

L’Endotest : un outil prometteur

L’Endotest, imaginé par la start-up lyonnaise Ziwig, offre l’espoir de réduire ce délai de diagnostic. Il s’agit d’un simple test salivaire, réalisable à tout moment du cycle menstruel et même sous traitement hormonal. Le prélèvement est ensuite envoyé à un laboratoire spécialisé pour analyse.

Les chercheurs explorent les ARN salivaires pour déterminer la présence de l’endométriose. Ces molécules porteuses d’information génétique sont analysées grâce au séquençage de nouvelle génération (NGS).

Utilisation en troisième ligne

Malgré les promesses de ce test révolutionnaire, l’Endotest ne remplacera pas complètement les méthodes de diagnostic actuelles. Il est recommandé par la HAS en troisième ligne, avant une coelioscopie, pour les situations de diagnostic complexe.

En effet, le test salivaire ne raccourcit pas le diagnostic de sept ans à quelques jours. Il sert plutôt à diminuer le nombre d’actes chirurgicaux. Avant d’y recourir, il faut avoir réalisé deux autres examens : l’échographie abdomino-pelvienne et l’IRM. L’Endotest est alors proposé si l’imagerie ne permet pas de poser le diagnostic et que les douleurs persistent malgré un traitement adapté.

En somme, c’est une avancée majeure pour les 25 000 femmes qui pourraient bénéficier de l’Endotest, selon les estimations du ministère de la Santé.

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