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Conditions de travail à l’approche des Jeux olympiques : les policiers “en colère” promettent un jeudi noir

Conditions de travail à l’approche des Jeux olympiques : les policiers “en colère” promettent un jeudi noir
Publié le , mis à jour le

Regroupés sous le nom du ‘Bloc Majoriatire’, les policiers sont dans la rue ce jeudi 18 janvier, à l’appelle de 13 syndicats de gardiens de la paix.

Darmanin réclame une “mobilisation à 100 %” qui signifie de ne pas pouvoir poser de congés d’été pendant les JO

Les policiers manifestent afin de dénoncer leurs conditions de travail à l’approche des Jeux olympiques et paralympiques 2024. Aujourd’hui, les policiers vont lever le pied et sortir de leurs commissariats pour manifester.

Un “jeudi noir” sur toute la France

Le syndicat Alliance police (au total 13 syndicats de gardiens de la paix comme UNSA Police) promet un “jeudi noir” sur toute la France. Ils reprochent -et alors que les JO approchent à grands pas- d’être totalement “dans le flou” en ce qui concerne le dispositif pour les Jeux olympiques.

Nos mobilisations ne prendront fin que lorsque nous auront toutes les réponses attendues par les personnels de la Police

Les syndicats précisent que “cette manifestation est la première d’une série de mobilisations qui ne prendra fin “que lorsqu’ils auront toutes les réponses attendues par les personnels de la Police nationale”, préviennent-ils.

On ne sait pas où on va manger, dormir, comment on va devoir s’organiser pour faire garder les enfants…

Secrétaire départemental de Côte-d’Or du syndicat Alliance, Cédric Bovrisse, veut des réponses et des réponses claires et précises : “Là, les policiers sont dans la plus grande incertitude ! Nous sommes à moins de 5 mois des JO, et on ne sait toujours pas où on va manger, où on va dormir, comment on va devoir s’organiser pour faire garder les enfants le cas échéant…!“.

On aimerait d’abord être fixés sur nos conditions de travail

Les policiers réclament logiquement des primes exceptionnelles ainsi que le paiement de “toutes” les heures supplémentaires effectuées pendant les Jeux olympiques. “Mais avant tout ça, on aimerait d’abord être fixés sur nos conditions de travail”, s’impatiente Cédric Bovrisse.

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