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Couvre-feu en Nouvelle-Calédonie : prolongation allégée jusqu’à dimanche

Couvre-feu en Nouvelle-Calédonie : prolongation allégée jusqu’à dimanche
Publié le , mis à jour le

Le couvre-feu, en vigueur de 22h à 5h jusqu'au 21 septembre 2024, a été durci pour trois jours suite à une fête sur l'île qui suscitait des inquiétudes de tensions. Quelles mesures seront prises si les tensions persistent ?

Tl;dr

  • Le couvre-feu en Nouvelle-Calédonie est prolongé jusqu’au 29 septembre.
  • Il avait été renforcé pour trois jours suite à des célébrations.
  • Des mesures strictes sont en place pour maintenir l’ordre.

Le couvre-feu se prolonge en Nouvelle-Calédonie

En réponse à la crise qui secoue l’archipel depuis mi-mai, le Haut-Commissariat a décidé de prolonger le couvre-feu en Nouvelle-Calédonie jusqu’au dimanche 29 septembre 2024. Il s’agit d’une mesure qui avait été mise en place pour parer à d’éventuelles tensions lors de la fête de la citoyenneté, une célébration symbolique ayant lieu le 24 septembre.

Des mesures de sécurité exceptionnelles

Selon le communiqué du Haut-Commissariat, l’action des forces de sécurité intérieure a permis de faire en sorte que cette journée se déroule « sans incident majeur ».

Pas moins de 6000 forces de l’ordre ont été déployées pour sécuriser cette journée. Les rassemblements, défilés et cortèges sont interdits, à l’exception des marchés habituels et des manifestations sportives.

Des restrictions supplémentaires en vigueur

En plus du couvre-feu, appliqué de 22h à 5h jusqu’au 21 septembre 2024 et renforcé pour trois jours à partir de 18h, d’autres restrictions sont en vigueur. La vente et la consommation de boissons alcooliques sur la voie publique, le port d’arme à feu ainsi que la vente au détail et le transport de carburant sont interdits jusqu’à dimanche également.

Un contexte de fortes tensions

Depuis le 13 mai, la Nouvelle-Calédonie connaît une situation de crise majeure. Des tensions d’une ampleur inédite depuis les années 80 secouent cet archipel du Pacifique sud, sur fond de contestation d’une réforme électorale décriée par le camp indépendantiste.

Le bilan est lourd : treize personnes, dont deux gendarmes, ont été tuées et les dégâts matériels sont colossaux, estimés à au moins 2,2 milliards d’euros.

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