Découverte d’une nouvelle espèce de calmar vampire, 113 ans après la première identification !

Plus d'un siècle après la découverte du premier calmar vampire, en 2016, des scientifiques ont identifié une deuxième espèce dans la mer de Chine méridionale, comme le révèle une étude parue récemment dans la revue BioRxiv.
TL;DR
- Découverte d’une nouvelle espèce de calmar vampire, Vampyroteuthis pseudoinfernalis.
- Des différences morphologiques et génétiques ont confirmé son existence.
- Cette étude devrait aider à comprendre les adaptations des créatures des profondeurs marines.
Un vampire des abysses révélé
Au cœur des fonds marins, là où la clarté solaire ne parvient pas à filtrer, la diversité de la vie océanique continue d’épater la sphère scientifique. Une plongée fascinante dans l’opaque élément marin nous conduit aujourd’hui à la découverte d’un acteur intrigant de cet écosystème mystérieux : un nouveau calmar vampire répondant au nom savant de Vampyroteuthis pseudoinfernalis.
L’exploration profonde récompensée
Cette créature résidant entre 800 et 1000 mètres de profondeur est apparue lors d’une expédition océanographique près de l’île de Hainan. Jusqu’alors, la communauté scientifique ne connaissait qu’une seule espèce de calmar vampire, la Vampyroteuthis infernalis, découverte en 1903. Cette nouvelle entité biologique a pu être identifiée grâce à « des caractéristiques distinctes. » Une révélation exceptionnelle résultant d’une minutieuse étude du Key Laboratory of Tropical Marine Bio-resources and Ecology.
Les différences singulières des vampires des profondeurs
Le nouveau venu se distingue par des particularités morphologiques spécifiques : une queue pointue et une mâchoire inférieure munie d’une aile plus longue que celle de son congénère connu. Mais l’aspect le plus fascinant reste la position singulière de deux photophores, organes lumineux, positionnés différemment selon les espèces.
Un apport significatif pour les sciences marines
La découverte nous éclaire sur la complexité insoupçonnée de la diversité océanique. Selon les chercheurs, elle pourrait « permettre de mieux comprendre les adaptations biologiques nécessaires à la survie des créatures dans les écosystèmes marins profonds ». Je suis impatient de découvrir davantage la biologie de ce charognard des abysses, qui pourrait se nourrir de petits invertébrés et de débris organiques en décomposition, à l’instar de son parent du début du XXe siècle. Un monde insaisissable qui continue de nous surprendre. Les profondeurs océaniques ne cessent de dévoiler leurs secrets, et le mystère du vampire V. pseudoinfernalis n’est que le commencement.